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Pleyce part à la rencontre de profils pour qui le bien-être et la qualité de vie au travail sont une priorité. Ce mois-ci, rencontre avec Alexis Cohen, Directeur Général France de Karma

Racontez-nous votre parcours jusqu’à votre arrivée chez Karma ? 

Je viens du milieu bancaire donc rien à voir avec l’environnement des startups. Après quelques années de fusion-acquisition, j’ai ressenti une double envie : celle de m’engager dans une entreprise avec une vraie mission et celle de pouvoir accompagner le développement d’un projet d’entreprise à 360°. Après trois ans chez Uber, où j’ai notamment participé au lancement de “UberGreen”, un service écoresponsable ; puis un passage chez Aisorted, un spécialiste de la gestion locative, j’ai été séduit par le projet de Karma. Ce dernier répond à un énorme enjeu actuel : réduire le gaspillage alimentaire tout en ayant une démarche écoresponsable et solidaire. Plus qu’un enjeu économique, la mission de Karma a un enjeu sociétal et durable. 

Le bien-être des collaborateurs et la qualité de vie au travail sont aujourd’hui un enjeu majeur en entreprise. Comment appréhendez-vous ce phénomène chez Karma ? 

L’avantage de travailler dans une startup qui se lance comme Karma, c’est que tous les collaborateurs ont leur mot à dire et co-construisent l’entreprise. Nous avons la chance d’être une équipe passionnée, qui est vraiment motivée par le projet Karma. Nous prenons soin d’être à l’écoute de chacun, car un projet qui progresse, ce sont aussi des collaborateurs heureux et fiers de participer à ce développement. Notre objectif est de faire en sorte que l’entreprise soit un vrai lieu de vie, que les collaborateurs s’y sentent à l’aise et soient contents de se lever le matin pour venir travailler. 

Pour le moment, nous n’avons pas de très grands bureaux, mais nous avons pensé leur aménagement pour proposer un lieu convivial, ouvert, où chacun puisse s’épanouir. Ainsi, nous avons un espace pour déjeuner, se détendre, échanger et pouvoir se ressourcer. C’est un vecteur primordial pour nous et nous espérons pouvoir proposer à nos collaborateurs de nouvelles choses sympa à l’avenir. 

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Chez Pleyce, on pense que la pause café partagée entre collaborateurs est un moteur de bonheur en entreprise. Qu’en pensez-vous ? 

Je pense qu’au sein des startups, notamment la nôtre, la pause café est un concept très naturel, il n’y a pas vraiment de cadre comme dans une entreprise traditionnelle. Par exemple, je ne dis pas à mes collaborateurs qu’ils doivent prendre une pause de 10h30 à 10h45. Tout se fait très naturellement. Quelqu’un qui a envie de se faire un thé, prépare une tournée pour tout le monde et on en profite pour échanger, discuter des projets en cours. Nous avons une approche très libre, ancrée dans la confiance, et très responsabilisante du temps du travail. 

Chez Karma, vous êtes plutôt “open café” ? Quelle est votre vision des boissons offertes en entreprise ? 

Une vision très bonne ! Chez Karma, nous avons mis en place une liste de courses, que chaque collaborateur peut compléter selon ses envies. Nous offrons donc les boissons, mais aussi les yaourts, les snacks… Et nous essayons de faire régulièrement des déjeuners et d’autres activités tous ensembles. Dépasser le rapport de travail pur et dur et construire une relation bienveillante et conviviale est une grande priorité chez Karma. 

Si Karma était une boisson, ce serait… 

C’est une bonne question ! Chez Karma, tout le monde boit du thé à la menthe, je suis donc tenté de répondre du thé… Mais il y a aussi chez nous une émulation, quelque chose de très dynamique, qui pétille. Alors je dirais un croisement entre un soda du thé vert, même si ça ne paraît très bon sur le papier. 

Le projet Karma

Chaque année, 10 millions de tonnes de produits et plats consommables sont jetés à la poubelle. Cela représente : 

  • 20% des produits laitiers. 
  • 35% des poissons et fruits de mer. 
  • 45% des légumes et fruits. 
  • 20% des produits carnassiers. 
  • 173 kg de nourriture par citoyen européen (moyenne) 
  • 2,000€ de nourriture par foyer européen (moyenne)

Lancée en mars 2019 en France après avoir fait ses preuves en Suède, la startup Karma a une ambition forte : lutter activement contre ce gaspillage alimentaire, tout en s’inscrivant dans une démarche solidaire. Soutenue par Barack Obama himself, cette initiative promet une solution durable et une réponse pleine de bon sens à la problématique du gaspillage alimentaire.

« L’idée de l’appli est venue d’un constat simple. Dans le monde, le gaspillage alimentaire représente un coût de 1200 milliards de dollars et est responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre. En France, c’est 20 milliards et 3 %. C’est également 10 milliards de tonnes de déchets. On n’est pas les meilleurs, ni les pires« , explique Alexis Cohen.

Concrètement, Karma propose aux restaurants et aux commerces de bouche partenaires, de vendre leur surplus de marchandise à moitié prix. Typiquement, il est tard, vous n’avez pas envie de cuisiner, mais vous souhaitez quand même manger un plat sain et savoureux. Il vous suffit de télécharger l’application Karma, et de découvrir les partenaires dans votre zone géographique. Vous pouvez ensuite aller chercher votre dîner et profiter d’une belle réduction. Ce sont tant de produits qui ne se retrouveront pas à la poubelle, mais… Dans votre estomac ! 

En attendant, faites comme l’équipe Karma et optez pour un bon thé à la menthe lors de votre prochaine pause café !