Partagez

En France, 2,3 millions de tasses de café sont bues chaque minute. Un chiffre qui donne le vertige, surtout quand on sait que chaque année se vendent plus de 500 millions de capsules, soit… 16 par seconde. Et à une époque où consommation doit rimer avec écoresponsabilité, le marché des capsules de café apparaît comme un gouffre écologique. Alors, quelles sont les alternatives et comment ne pas culpabiliser en buvant son expresso du matin ? Pleyce a mené l’enquête.

Les capsules de café : quand simplicité ne rime pas avec écoresponsabilité

Simples d’utilisation, rapides à mettre en place, avec des saveurs presque infinies et des coûts d’achat de plus en plus bas… Sur le papier, la capsule de café a tout bon. Pourtant, elle présente un problème de taille, qui a un impact de plus en plus négatif sur notre environnement : son recyclage. En effet, la majorité des capsules commercialisées sont constituées de deux matériaux principaux : le plastique à l’extérieur, et l’aluminium à l’intérieur. Or, ces matériaux à usage unique sont difficilement recyclables et la quantité de capsules consommées partout, fait que le recyclage est une mission quasi impossible. Pour preuve, le leader du secteur ambitionne de recycler uniquement 50% de ses capsules en 2025. 

Une situation inquiétante, qui concerne aussi les capsules dites “biodégradables”. Apparues en 2010 sur le marché, ces capsules promettaient une consommation plus durable et plus responsable du café. Mais c’était sans compter les emballages individuels de ces capsules, en plastique à usage unique, encore une fois. 

Capsules café, écologie, aluminium, déchets, recyclage

Mais revenons aux capsules “traditionnelles”. Selon Les Décodeurs, quatre tonnes de bauxite (une roche) sont nécessaires pour produire une tonne d’aluminium. Pour y parvenir, il faut traiter la bauxite. C’est de ce traitement que proviennent les boues rouges. Ces dernières contiennent du titane, de l’oxyde de fer, de l’oxyde d’aluminium, du silicium, et même du chrome et du cadmium à très faibles doses. Un cocktail pour le moins explosif ! À la fin du traitement, elles sont rejetées dans la nature, chargées de ces substances toxiques. On vous laisse imaginer l’impact sur la faune, la flore et par répercussions, sur nous !

Faut-il oublier le café ?

Bien sûr que non ! Mais il faut adopter une consommation raisonnée. Concrètement, cela passe par l’adoption d’un café plus respectueux de l’environnement (et aussi meilleur au goût et moins cher, mais cela, on vous en parlera un peu plus tard…). Le café en grain est la meilleure alternative aux capsules. D’une part parce qu’il y a moins d’emballage et d’autre part, parce qu’une fois que le café est prêt à être bu, il ne reste pas de plastique ou d’aluminium. Juste le marc du café, qui lui est vraiment biodégradable ! 

Par ailleurs, la cafetière à grains est elle aussi une solution durable pour l’environnement. En effet, elle s’occupe de broyer les grains de café sans avoir besoin de filtres.

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire pour consommer du bon café. Et comme chez Pleyce, on est sympa, on vous donne un dernier tip : le café est encore meilleur dans un gobelet en carton biodégradable ou dans nos tasses personnalisées en céramique !